Art-oriented Programming++

Douglas Edric Stanley

2007.10.17

I will be speaking this weekend at the second conference organized by David-Olivier Lartigaud and Anne-Marie Duguet on programming in an artistic context, Programmation orientée-art 2. The last one was in 2004. There are some very good people on the list, so I’m honored. This conference will take place at the Amphithéâtre Richelieu of the Sorbonne on the 19th and 20th of this month. I will be speaking on the 20th (I’m busy elsewhere on the 19th).

Here’s the the official roster:

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Lors du précédent colloque « Programmation orientée art », en 2004, la question de la programmation en art était en pleine effervescence. Trois ans plus tard, les travaux continuent mais la visibilité des œuvres semble amoindrie. Est-ce dû à une baisse de la production artistique ? N’était-ce qu’une simple « mode » ? Et la programmation est-elle vraiment devenue un art ? Beaucoup d’œuvres ont été faites durant ces dernières années et peut-‘tre plus encore de propositions théoriques. La nécessité d’un éclaircissement du champ est donc urgente. Dém’ler les enjeux, dégager un espace critique, faire un point objectif de la situation semble la condition d’un « nouveau départ » afin d’éviter la répétition ou la caricature de ce qui a déjà été fait.

Ce colloque propose donc, en cinq sessions de conférences réparties sur deux jours, de parcourir l’actualité de la pensée et de la recherche artistique en ce domaine, toujours vif et riche de promesses.

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Exposer des œuvres programmées - de m’me que la conservation de tels travaux - est un problème qui nécessite de nombreux ajustements avec l’artiste. Une œuvre ancienne qui tourne sur une machine récente ne perd-t-elle pas de son essence ? Comment gérer l’obsolescence des supports ? Comment donner un avenir à des oeuvres si tributaires de technologies et de logiciels en perpétuelle mutation. Quant au marché de l’art, va-t-il réussir à s’adapter ?

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Les créations des « pionniers » du « computer art » des années 60 et 70 retrouvent une vitalité†: célébrées de nouveau, appréciées pour leur rigueur tant formelle que conceptuelle, ces œuvres semblent d’une lisibilité toute contemporaine. Mais « l’art programmé » n’est-il pas trop jeune pour se pencher sur son passé ? N’est-ce pas le signe d’un repli, d’un besoin de s’inscrire dans une généalogie pour justifier de sa valeur ? Ce retour aux sources n’est-il pas, au contraire, une mise en perspective nécessaire au renouvellement du propos ?

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Le code, la programmation semble épouser très directement des questionnements en rapport avec l’urbanité. Cartes dynamiques et cartographies 3D font écho à une nouvelle approche de la ville, considérée comme une base de données, un potentiel dans lequel l’artiste puise son inspiration mais aussi son matériau de création. Plus que l’écran, la ville n’est-elle pas le nouveau lieu de l’art programmé ?

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La question de la programmation en art se fond - ou prend son sens - dans un contexte plus large, de l’ordre d’une « culture numérique ». Mais qu’entend-t-on exactement par cette expression ? Cette culture a-t-elle une réelle existence ? Si oui, la programmation artistique a-t-elle participé à définir cette culture ou en est-elle le produit ? De manière récurrente se pose également la question d’une « esthétique » propre à cette «  culture ». Est-elle étayée ? N’est-ce pas qu’une construction théorique ?

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Les logiciels libres et/ou open source ouvrent une nouvelle approche de la création sur ordinateur. Le succès de Pure Data, par exemple, montre que la gratuité n’est pas le seul moteur de cet engouement puisque ces logiciels semblent mieux répondre à certaines attentes artistiques ? Mais jusqu’à quel point ? Les productions qui en sont issues font-elles vraiment la différence avec des œuvres élaborées à partir de logiciels ou de langages commerciaux ? Mais la question du langage ne se limitera pas à la programmation. Le Web 2.0, en particulier, ouvre de nouvelles problématiques passionnantes ou inquiétantes, selon l’angle choisi, dans lesquelles le langage tient la place centrale.

La Master Class Pure Data, qui se tiendra à L’École nationale supérieure d’art de Nancy, permettra d’entrer en détail dans les possibilités offertes par ce logiciel grâce à une rencontre directe avec son concepteur.