Prenons comme exemple possible d’un vue d’oiseau, la base de données. Avec la barrette de RAM, où nous allons stocker nos images MPEG-4, par exemple, la base de données n’est rien d’autre qu’une carte spatiale (ou cadastrée) d’un ensemble de chiffres mis en relation. Autrement dit, la base de données profite du concept de l’espace pour organiser un ensemble complexe d’informations (cf. array). Un endroit dans l’espace permet un emplacement pour quelque chose dénoué de sens. Si on connaît l’adresse de l’emplacement, nous avons accès au sens. Mais en regardant l’ensemble des emplacements, nous commençons à nous rendre compte que la base de données ne donne pas seulement accès au données (et donc au sens), mais les organise et les met en relation les uns par rapport aux autres. La base de données ouvre le cinéma algorithmique, par exemple, aux montages spatiales comme une sorte de couche supplémentaire à nos besoin d’accès. En plus, elle ajoute la possibilité d’un dédoublement récursive, autrement dit la vue d’oiseau sur l’ensemble des images dans la base de données qui devient une des données de la base elle-même. Dans le cas de notre plate-forme Concrescence, cette vue d’oiseau construit une nouvelle image, à savoir la carte conceptuelle des relations entre images.