wwwwwwwww.jodi.org

2004.12.11

Une page cryptique, traversée par on ne sait pas quelle logique — peut-être ses symboles sont purement aléatoires ?

Des signes machinoïdes : « [4]———-> », « |||====| », « [[[[[|||||||]]]]] », « |====||| », « <———[4] », « / / |=o=o=o=o=o=o=o=o=| », ou « <—————————-[5] » — est-ce de la programmation pour une machine inconnue, ou une erreur de rendu de celle-ci ?

On reconnait principalement des signes de ponctuation et presqu’aucune signe alphanumérique. Pour la plupart des « non-programmeurs » ce qui semble le plus cryptique dans la programmation est avant tout le rôle de la ponctuation de celle-ci :


include <stdio.h> {
int main(int argc, char* argv[]) {
    int i;
    for(i=0; i<argc; i++) {
        printf("argument no.%i: %s\n", i, argv[i]);
    }
    return(0);
}

On comprend bien l’éffroi qu’un tel programme peut évoquer pour quelqu’un qui ne sait pas programmer en langage C : accolades, crochets, « ++ », point-virgules, étoiles, virgules — que veut dire toutes ces signes ? On peut compter au moins une douzaine de signes de ponctuation dans ce code, chacun ayant son propre rôle spécifique dans la programmation : si on en oublie un seul, le programme ne fonctionnerait plus. Terreur et magie de la ponctuation du programme informatique.

Mais en réalité, l’histoire de wwwwwwwww.jodi.org est encore plus simple et plus compliquée que ce programme que nous venons de citer. Car nous pouvons assurer que même pour des programmeurs habitués aux codes informatiques les plus ardus, cette page de JODI est totalement illisible. A moins que ce programme soit le code pour un langage de programmation obscur comme Befunge, on ne voit pas de logique informatique dans le rythme

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