Mur communicant:Territoire

Douglas Edric Stanley

2010.11.25

Le mur communicant est un dispositif collectif d’exploration et de découverte. Il s’agit d’un grand écran interactif. Grace à son système de capture « multi-touch » on peut littéralement toucher l’image et en modifier ainsi son contenu. Le mur récolte des informations depuis de multiples sources (téléphone, Internet, capture vidéo, borne de saisie, etc) et les re-transforme en des visualisations tactiles. De cette façon le mur n’est pas hermétique ; au contraire il s’agit d’un carrefour d’informations, d’une carte temps-réel qui simplifie et rend tangible certaines informations et relations complexes (locales/globales) qui seraient trop difficiles à représenter sur l’espace réduit d’un ordinateur personnel ou d’un ordinateur de poche (smartphone). C’est un mur/écran urbain, qui crée des relations informationnelles adaptées à l’échelle du corps humain et qui relie des corps à leurs territoires.

Pendant l’année scolaire 2009-2010, quatre workshops ont été proposés - « Mobilité », « Toucher », « Communication » et « DataFlow » — pour définir l’objet, son intérêt, ses usages. Pour la session 2010-2011 trois temps forts seront proposés pour définir/sélectionner les contenus finals du projet et pour les produire.

La principale thématique de cette dernière phase du projet tournera autour du concept de « Territoire », pour mettre l’accent sur l’idée d’une implantation urbaine du mur et du territoire qui l’entoure. À l’intérieur de cette problématique « Territoire », l’artiste Stéfan Piat viendra pour la session de décembre, puis reviendra pour celle de février, pour travailler avec un petit groupe d’étudiants autour du concept d’une « image-paysage ». Ce travail sera plutôt un travail de photographie, de documentation d’espace(s), mais profitera néanmoins des possibilité qu’offre le mur avec une interface imaginé par les participants.

Pendant cette première session, des étudiants du département Media Design de l’Haute école d’art et de design Genève viendront également pour travailler sur la ligne éditoriale du mur, en collaboration avec Seconde Nature et divers partenaires institutionnelles du projet.

La deuxième session — janvier 2011 — sera mené en parallèle avec le workshop New Atlantis. Pendant cette session les étudiants peuvent travailler sur un de ces deux projets, à l’intersection des deux, ou peuvent tout simplement faire avancer leur application pour l’exposition finale. La troisième session permettra de réunir l’ensemble de travaux et de terminer les projets débutés dans les sessions de décembre ou de janvier. Le projet se terminera avec une exposition (mars/avril 2011) aux bibliothèques Méjanes (Aix-en-Provence) et Alcazar (Marseille). Un prototype sera également montré en début du février lors de la rencontre Lift11 à Genève. Divers suites du projet (MP2013, festivals, etc.) sont également envisagées, mais ne seront décidés qu’à la fin de cette première année de développement du projet.